La peinture naturelle pour le bien-être

peinture naturelle

Le terme « peinture naturelle » est très vague et peut-être interprété différemment selon les personnes. En effet, parler de peinture naturelle c’est faire allusion à un exemple de pigment qui est en conformité avec l’écosystème dans lequel nous vivions.

Même si les peintures dites « naturelles » sont composées d’éléments directement puisés dans l’environnement, elles nécessiteront quand même une transformation en vue d’obtenir le produit final (elles ne seront pas utilisables telles qu’elles sont puisées dans l’environnement). Comment peut-on qualifier une peinture de naturelle. Quelles sont les composantes de celles-ci et registration au tour de ce type de peinture? Voici donc les interrogations qui feront l’objet de cet article. Découvrons ensemble dans le premier paragraphe les qualificatifs d’une peinture naturelle.

 

Les qualificatifs de peinture naturelle

Il est évident que la peinture naturelle est moins agressive que les synthétiques du fait du choix de leur composants au niveau environnemental (utilisation de ressources renouvelables ou non-renouvelables mais disponibles en grande quantité, plus faciles à traiter en tant que déchets) et au niveau sanitaire (composants émettant moins de COV, de HAV). Cependant, certaines substances utilisées sont quand même dangereuses pour l’organisme comme les terpènes provenant des agrumes ou de l’essence de térébenthine (allergies, eczémas). Contrairement aux peintures de synthèse, la peinture naturelle à également l’avantage d’afficher leur composition complète avec des substances facilement identifiables par l’utilisateur. 

 

Les composantes de la peinture naturelle

Pour parler concrètement de peinture naturelle voici la structure propre aux peintures naturelles : Comme matériaux il y a en eau : (chaux, bière, caséine, colle de peau, œuf, gomme) en  résines naturelles : (balsamique, distillation de résine de pin ou de mélèze ou résine d’arbres exotiques) huiles (de lin, de ricin), (cires d’abeille, de carnauba, d’eucalyptus) pour les liants. Ensuite pour la charge, nous avons (Carbonates : craie, dolomie Sulfates de baryum ou de calcium talc Silice, acide silicique, oxydes de silices : quartz, diatomée  Kaolin, ardoise, mica, bentonite). Parmi les pigments on retrouve (Minéraux : craie, talc, roches, poudres minérales

Terre : ocre, terre de Sienne, ombre Oxydes de métaux fer, chrome, sulfites de sodium et d’argile ; asphalte naturel ; les végétaux ; Curcuma, quercitron, bois jaune, bois rouge, cochenille, orseille, santal, carmin d’indigo, cachou ) Pour ne citer que ces deux constituants. Maintenant voyons les labels qui déterminent les critères de validations de peinture naturelle dans le prochain paragraphe.

 

Les critères de validation  peinture naturelle

Depuis le constat de l’effet des peintures sur l’environnement et la santé humaine par les institutions spécialisées dans la santé, des écolabels européens ou nationaux ont été mis en place afin de promouvoir et d’aider le consommateur dans son choix de produits. Au niveau labellisation, c’est l’Allemagne qui a créé en premier son label écologique nommé « Ange bleu » concernant la qualité environnementale de plusieurs catégories de produits comme la peinture.

L’Europe quant à elle a également créé un label en 1992 : « l’écolabel » répondant à des critères écologiques désignés pour tous les états membres de l’Union Européenne et suivant des directives mises en place au fur et à mesure jusqu’en 2010. Il faut donc avoir l’accord de ces labels pour attester officiellement que la peinture produite est une peinture naturelle.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*